
La pair-aidance repose sur l’entraide entre pair ayant vécu la même maladie (physique ou psychique). Le pair-aidant va accompagner un malade qui n’est pas au même stade que lui, pour lui permettre, à travers une relation de confiance et de compréhension, de prendre conscience de soi et d’avancer dans les étapes de la maladie.
En ce qui concerne la santé mentale, le programme québécois PAR (Pairs Aidants Réseau) donne sa définition : “Le pair-aidant, fait référence à un membre du personnel vivant, ou ayant vécu, un trouble de santé mentale. A partir de son expérience de la maladie et de sa compréhension de son propre processus de rétablissement, il aide ses pairs à surmonter les obstacles et à identifier ce qui les aide à se rétablir.”
Cette méthode est présente en Amérique du Nord mais encore peu en France. Pour le moment elle est majoritairement utilisé dans les cas de dépendance. Le pair-aidant intervient en complément de l’équipe soignante en associant des compétences et un vécu que celle-ci n’a pas toujours. Il participe à l’amélioration du dispositif thérapeutique en développant les mécanisme de résilience chez les patients par un échange de réciprocité.
L’idée d’un savoir expérientiel est mis au même niveau que les compétences professionnels. Des études ont démontré qu’un pair aidant était tout aussi compétent qu’un personnel soignant ce qui pousse certain établissements à les intégrer directement dans les équipes. Il est important que le pair-aidant suive un travail thérapeutique extérieur.

La pair-aidance est bénéfique pour plusieurs personnes :
Pour les patients : la présence de soutien par les pairs produit des impacts positifs significatifs en terme de qualité de vie, de réduction des symptômes, de nombre de crises et de diminution des journées d’hospitalisation.
Pour les « pairs-aidants » : le fait d’être embauché en tant que tel augmente l’estime de soi et le sentiment de reprise de contrôle sur sa vie.
Pour les équipes de soins : l’intégration de « pairs-aidants » provoque une évolution inévitable de la culture professionnelle des professionnels soignants.
Pour l’entourage des patients, les pairs-aidants créent souvent des passerelles entre les services de soins et les lieux d’intégration dans la cité, facteur non négligeable dans le processus de rétablissement.

Chez HOPENDOG, chaque membre de l’équipe s’inscrit dans la pair-aidance soit par le handicap qu’il porte, soit par les épreuves qu’il a traversé, soit par la maladie chronique qu’il a réussi à accepter.
Nos programmes sont conduits par un membre en rapport direct avec la problématique du public concerné. Il s’intègre au sein de l’équipe pluridisciplinaire de la structure participante.